Rapunzel, Rapunzel, lass mir dein Haar herunter
Il était une fois, dans une contrée verdoyante, une tour sans porte où vivait une petite fille du nom de Rapunzel. Elle avait de très longs cheveux qui descendaient jusqu’en bas de la tour. Et quand sa maman, la sorcière, venait, elle disait
« Rapunzel, Rapunzel, descends-moi tes cheveux ! » et elle le faisait, ainsi sa mère pouvait rentrer et prendre soin d’elle. Malgré tout, tout ce qu’espérait Rapunzel, c’était qu’un prince vienne la libérer…
Il était une seconde fois, vingt-cinq ans après le début de la première qu’elle n’avait pas connu, dans une contrée, une tour sans porte où vivait une petite fille du nom de Rapunzel. Elle avait de très longs cheveux qui descendaient jusqu’en bas de la tour. Et quand sa maman, la sorcière, venait, elle disait
« Rapunzel, Rapunzel, descends-moi tes cheveux ! » et elle le faisait, c’était leur mot de passe. Ainsi sa mère pouvait rentrer et prendre soin d’elle. Malgré tout, tout ce qu’espérait Rapunzel, c’était qu’un prince vienne la libérer…
Il était une seconde fois, vingt-cinq ans après le début de la première qu’elle n’avait pas connu, dans une contrée, une tour dont la porte était cachée où vivait une petite fille du nom de Rapunzel. Elle avait de très longs cheveux qui descendaient jusqu’en bas de la tour. Et quand sa maman venait, elle disait
« Rapunzel, Rapunzel, descends-moi tes cheveux ! » et elle le faisait, c’était leur mot de passe. Ainsi sa mère pouvait rentrer et prendre soin d’elle. Malgré tout, tout ce qu’espérais Rapunzel, c’était qu’un quelqu’un vienne la libérer… Et un jour elle entendit ces mots…
Il était une seconde fois, vingt-cinq ans après le début de la première qu’elle n’avait pas connu, dans une contrée, une tour dont la porte était cachée et fermée de l’intérieur où vivait une petite fille du nom de Rapunzel. Elle avait de très longs cheveux qui descendaient jusqu’en bas de la tour. Et elle attendait le mot de passe que sa maman disait
« Rapunzel, Rapunzel, descends-moi tes cheveux ! » pour qu’elle le fasse. Ainsi sa mère pouvait rentrer et prendre soin d’elle. Tout ce qu’espérait Rapunzel, c’était entendre ces mots…
Il était une seconde fois, vingt-cinq ans après le début de la première qu’elle n’avait pas connu, dans une contrée, un lieu dont la porte était cachée et fermée de l’intérieur où vivait une petite fille du nom de Rapunzel. Elle avait de très longs cheveux. Et elle attendait le mot de passe que sa maman disait
« Rapunzel, Rapunzel, descends-moi tes cheveux ! ». Ainsi sa mère pouvait rentrer et prendre soin d’elle. Tout ce qu’espérait Rapunzel, c’était entendre ces mots… Et elle les entendit.
Il était une seconde fois, vingt-cinq ans après le début de la première qu’elle n’avait pas connu, dans une ville, un lieu dont la porte était cachée et fermée de l’intérieur où vivait une petite fille du nom de Rapunzel. Elle avait de très longs cheveux. Et elle attendait le mot de passe que sa maman disait. Ainsi sa mère pouvait rentrer et prendre soin d’elle. Tout ce qu’espérait Rapunzel, c’était entendre ces mots… Et elle les entendit, différemment des autres fois.
Il était une seconde fois, vingt-cinq ans après le début de la première qu’elle n’avait pas connu, dans une ville, sous les bombes, un lieu dont la porte était cachée et fermée de l’intérieur où vivait une petite fille du nom de Rapunzel. Elle avait de très longs cheveux. Et elle attendait le mot de passe Tout ce qu’espérait Rapunzel, c’était entendre ces mots… Et elle les entendit :
« Rapunzel, Rapunzel, lass mir dein Haar herunter ! ».
Il était une seconde fois, vingt-cinq ans après le début de la première qu’elle n’avait pas connu, dans une ville, sous les bombes, un lieu dont la porte était cachée et fermée de l’intérieur et où une petite fille aux longs cheveux du nom de Rapunzel tremblait. Elle avait attendu ce mot de passe.
« Rapunzel, Rapunzel, lass mir dein Haar herunter ! ». Elle devait faire descendre ses cheveux. On venait enfin la sauver.
Il était une seconde fois, vingt-cinq ans après le début de la première qu’elle n’avait pas connu, dans une ville, sous les bombes, une petite fille juive aux longs cheveux du nom de Rapunzel. Elle avait attendu ce mot de passe, cachée dans cette cave. Enfin elle l’avait entendu. Enfin on venait la délivrer.
Il était une seconde fois, vingt-cinq ans après le début de la première qu’elle n’avait pas connu
Une petite fille juive aux longs cheveux du nom de Rapunzel
Qui ne verrait pas la fin de cette seconde guerre mondiale.
- Spoiler:
Raiponce: sous-sol